top of page

Troubles des apprentissages 

Dyscalculie 

​

Durant ce cours, nous avons lu l'article de Michèle MAZEAU, intitulé "Du logicomathématique aux dyscalculies". Nous avons créé une carte mentale, illustrant les éléments pertinents.

 

  

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

Carte mentale 

(N'hésitez pas à zoomer)

Nous nous sommes également rendues à la ludothèque afin de choisir et d'analyser cinq jeux traitant des compétences logicomathématiques.

 

Ce travail a été réalisé avec Alicia Sotorres et Serena Zinga. 

​

Recueil de jeux

​

Dysphasie

​

Il existe trois types de dysphagies : 

  • Expressive 

  • Syntaxique 

  • Réceptive 

​

Certains troubles peuvent s'associer à la dysplasie : 

  • Troubles des apprentissages (dysorthographie, dyspraxie, dyslexie, dyscalculie TDA/H)

  • Trouble du spectre autistique

  • Troubles moteurs, etc.

 

Dans le cadre de ce cours, il nous a été demandé de lister les difficultés qu'un enfant dysphasique peut rencontrer dans diverses situations, puis d'en trouver des aménagements pour chacun des pôles. 

​

  • Par rapport à la transmission de consignes ; 

  • Par rapport aux difficultés syntaxiques et lexicales ; 

  • Par rapport à la prise de notes et aux supports/aux cours ; 

  • Par rapport aux évaluations.

​

Ce travail a été réalisé avec Alicia Sotorres et Serena Zinga. 

​

Voici le lien pour accéder à notre travail : Difficultés et aménagements 

​

​

Face à des enfants à besoins spécifiques, il est nécessaire d'adopter des attitudes adaptées. En effet, la bienveillance, la valorisation, le renforcement positif, l'utilisation d'une prosodie adéquate, etc. sont des comportements importants afin que le jeune puisse surmonter/compenser ses difficultés. 

​

Dyspraxie

 

Il existe différents types de dyspraxie : 

  • Constructive

  • Idéatoire

  • Idéomotrice

  • Dyspraxie d'habillage

  • Visuo-spatiale

  • Oro-faciale 

​

Certains troubles peuvent s'associer à la dyspraxie :

  • Troubles des apprentissages (dysorthographie, dysphasie, dyslexie, dyscalculie TDA/H)

  • Trouble du spectre autistique

  • Troubles moteurs, etc.

​

Ce travail a été réalisé avec Alicia Sotorres et Serena Zinga. 

​

Voici le lien pour accéder à notre travail : Difficultés et aménagements 

​

Dyslexie/dysorthographie

​

Pour ce cours, j'ai choisi un article de Pascal Zesiger, intitulé : "Neuropsychologie développementale et dyslexie" (2004). 

​

Cet article parle de la problématique de la dyslexie de type développemental. En effet, il met en avant sa définition, certaines hypothèses qui y sont relatives ainsi que les troubles associés auxquelles les individus intégrant ce trouble peuvent être confrontés. 

 

Actuellement la dyslexie s’inclue dans les troubles des apprentissages (dyslexie, dysorthographie, dyscalculie, etc.). Les auteurs parlent de dyslexie lorsqu’à partir de minimum un test standardisé et normalisé, il est constaté que l’individu présentent des aptitudes plus faibles à la norme attendue à cet âge. Pour établir qu’un jeune présente une dyslexie, il est nécessaire de procéder par exclusion. En effet, d’éventuelles difficultés en lecture ne doivent pas être la conséquence d’un déficit d’acuité auditive, visuelle, d’un dysfonctionnement neurologique, de troubles émotionnels, d’une assiduité scolaire instable ou d’un Quotient Intellectuel (QI) inférieur aux normes. 

 

En réalité, l’article énonce deux processus, également vus au cours de Madame Genard : celui permettant l’identification de mots écrits (la capacité à lire) et celui donnant accès à la compréhension (nécessaire pour l’oral ainsi que pour l’écrit). D’après l’article, les recherches mettent en évidence un lien entre la dyslexie développementale et la capacité à identifier des mots écrits. Le trouble serait lié à ce dernier. De plus, la littérature montre que cette difficulté est toujours associée à difficultés orthographiques (dysorthographie). Ce lien a également été annoncé par Madame Genard. Cela semble s’expliquer par le besoin de ressources plus élevé pour orthographier des mots par rapport à leur identification. Concernant le critère d’exclusion d’un QI inférieur à la norme, même si actuellement, l’association de ce dernier associé à un trouble spécifique de la lecture et/ou de l’orthographe est exclue, rien n’en est prouvé. Actuellement, nous pouvons l’écarter car les recherches montrent que les difficultés présentées par les dyslexiques sont associées à une zone neurologique spécifique. 

 

Dans son article, Pascal Zesiger avance certaines hypothèses explicatives de ce trouble spécifique, apparues dans la littérature. Actuellement, l’hypothèse phonologique est privilégiée. En effet, la maitrise de la phonologie est un prérequis à l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Nous remarquons notamment un déficit phonologique chez les individus intégrant une dyslexie développementale. Cette hypothèse exprimée par Mr Zesiger en 2004 rejoint les données du cours de Madame Genard. Ces enfants intégreraient un déficit de la conscience phonémique. La détection précoce d’éventuels difficultés phonologiques peuvent être décelées. Un facteur génétique influencerait l’apparition de troubles de la sphère phonologique. Au niveau neurologique, leur mode de fonctionnement spécifique des réseaux neuronaux intervient également. 

 

Certaines hypothèses complémentaires à celle-ci sont évoquées. En effet, il pourrait y avoir « un déficit auditif affectant en particulier le traitement des sons brefs ou contenant des transitions rapides » (cité par Zesiger, P en 2004). Une hypothèse visuelle concernant le traitement visuel des mots est également évoquée.  La présence de déficits d’oculo-motricité, de troubles visuo-attentionnels, de mémoire visuelle ont été mis en évidence. Un dysfonctionnement du cervelet (hypothèse cérébelleuse) est également émis. L’hypothèse magnocellulaire s’entend à dire que la dyslexie ainsi que les autres difficultés citées seraient dues à un déficit de l’organisation des systèmes magnocellulaires du cerveau. En effet, ces derniers montrent des projections vers le cervelet. Hormis le lien évident entre un déficit de la sphère phonologique et la présence d’une dyslexie, actuellement, nous ne disposons pas de réelles preuves pour affirmer que les autres dysfonctionnements ont également un lien avec ce trouble.

 

La dyslexie serait liée à un trouble neurologique. Il est fréquent d’associer d’autres troubles à celui d’une dyslexie. Cela serait notamment dû à un « développement atypique du cerveau » (Gilger & Kaplan, 2001) qui impacterait le traitement phonologique. De plus certains types de développement toucheraient des circuits du cerveau, créant des difficultés associées telles que des troubles auditifs, des troubles moteurs, des troubles attentionnels, etc. Cela ne veut pas dire que ces ceux-ci ont un lien avec la dyslexie. Toutefois, ils peuvent accentuer les déficits. Dans la littérature, il est également émis que les troubles associés seraient une comorbidité sans lien direct avec la dyslexie. 

 

Nous pouvons constater qu’il est nécessaire d’approfondir la compréhension de la dyslexie développementale. Celle-ci impact lourdement la vie des jeunes ou des adultes qui la possèdent. Elle influence les performances scolaires, les relations, interactions sociales, la construction de son identité, l’apparition de signes d’anxiété, d’une faible estime de soi, d'un désintérêt scolaire, etc.

 

A ce jour, nous pouvons mettre en place de la prévention et un accompagnement adéquats pour tout individu qui présenterait une dyslexie. Au plus elle est précoce au plus elle optimise l’évolution du trouble. Les prises en charge orientées vers un travail phonologique ont permis d’observer une évolution positive au niveau comportemental et cérébral. 

 

Actuellement, toutes ces hypothèses n’ont pas été affirmées. Toutefois, nous savons que la dyslexie est un trouble neurologique impactant le déchiffrage et l’identification des mots ainsi que les capacités de compréhension. L’individu présentant une dyslexie montre un déficit phonologique (conscience phonologique) ainsi que des difficultés mnésiques (mémoire à court terme et mémoire de travail).

​

​

Sources

​

Frère,S. et Jacquet, E. (2019 -2020) cours d’introduction aux troubles de l’apprentissage– spécialisation en orthopédagogie. Haute Ecole de Defré – Bruxelles (Uccle).

 

Genard, N. (2019 – 2020 ) Cours de Dyslexie – dysorthographie– spécialisation en orthopédagogie. Haute Ecole de Defré – Bruxelles (Uccle).

​

Zesiger, P. (2004). Neuropsychologie développementale et dyslexie. En ligne : https://www.cairn.info/revue-enfance1-2004-3-page-237.htm , consulté le 30 Décembre 2019.

 

Van Malder, I. (2019 – 2020 ) cours sur la dyscalculie– spécialisation en orthopédagogie. Haute Ecole de Defré – Bruxelles (Uccle).

 

Frère, S. et Jaquet, E. (2019 – 2020) cours sur la dysphasie– spécialisation en orthopédagogie. Haute Ecole de Defré – Bruxelles (Uccle).

 

Frère, S. et Jaquet, E. (2019 – 2020) cours sur la dyspraxie– spécialisation en orthopédagogie. Haute Ecole de Defré – Bruxelles (Uccle).

​

​

​

​

​

Capture d’écran 2020-01-13 à 10.25.38.pn
bottom of page