Dans le cadre de ce cours, j'ai décidé de réaliser un feed-back afin de dévoiler mon ressenti. Il concerne le cours d'introduction ainsi que le cours d'option. 

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Le monde hospitalier m’a toujours attirée. Selon moi, il représente un monde à part, mystérieux où nous vivons des événements extraordinaires, c’est-à-dire, sortant de ce dont nous pouvons être confronté habituellement. Je n’avais aucune appréhension avant de suivre ce cours. J’aspirais seulement à découvrir ce milieu ainsi que son fonctionnement au niveau scolaire. 

 

Avant d’assister à ce cours, j’ignorais l’existence de l’école à l’hôpital. Quand je l’ai apprise, je me suis posée une série de questions : Comment se déroulent les cours ? Comment sont aménagés les horaires ? Quels sont les critères pour y accéder ?  Quelles sont les similitudes et les différences avec l’enseignement ordinaire ? Est-ce que les enseignants doivent réaliser une formation supplémentaire spécifique ? etc. 

 

Dans l’introduction de ce cours, nous avons partagé nos expériences, nos opinions et nos émotions par rapport au monde hospitalier. Il y avait cet échange entre le professeur et les étudiants. Plusieurs de ces expériences m’ont marquée, notamment certaines racontées par Monsieur Robey, d’ailleurs souvent ému lors de ses témoignages.  

 

Concernant l’option, nous avons eu la chance d’aller sur le terrain pour avoir un aspect plus pratique de ce cours. En effet, nous avons visité plusieurs établissements de type 5. L’école Mottet, un enseignement spécialisé type 5, à Liège ressemble à une structure scolaire si ce n’est qu’elle propose une série d’activités adaptées et des aménagements au niveau des locaux. Un autre établissement, l’hôpital Jolimont à la Louvière, intègre une cellule scolaire au sein de son bâtiment hospitalier. Celui-ci ressemble davantage à l’image que je m’étais faite de l’école à l’hôpital. J’ai pu constater que toutes ces structures scolaires ne sont pas identiques d’un lieu à un autre. 

 

Tous les témoignages (élèves, professeurs, directeur) auxquels j’ai pu assister m’ont particulièrement touchée. Ces professeurs sont acteurs de l’évolution et du bien-être des jeunes qu’ils suivent. Toutefois, j’ai réalisé que le plan émotionnel était particulièrement compliqué pour ces professeurs. Ceux-ci sont dévoués à leur profession, mais doivent également veiller à faire la part des choses entre celle-ci et leur vie privée. Enseigner dans le monde hospitalier demande une réelle expérience. 

 

Suite à ce cours, je m’interroge sur le rôle que pourrait prendre l’orthopédagogue dans ce milieu. Selon moi, il serait le lien entre les différents intervenants entourant le jeune (parents, professeurs, équipe médicale). Il prendrait un rôle d’écoute, notamment auprès du jeune. En effet, il est important de le laisser exprimer ses pensées, de ne pas faire des interprétations nous-mêmes ou de parler à sa place. Malgré ce que nous pouvons croire, ils disposent de certaines capacités à comprendre, au détriment de certains parents. L’orthopédagogue s’adapte à chacun, à chaque situation et à chaque demande. C’est pourquoi, cela demande d’intégrer certaines qualités humaines. Il est essentiel qu’il sache qu’il ne peut pas tout résoudre. L’essentiel est qu’il soit en phase avec le jeune afin de pouvoir lui transmettre un savoir tout en acceptant qu’il ne souhaite pas toujours le recevoir. Comme dit précédemment, ce rôle demande également une capacité d’écoute. Néanmoins, il faut rester vigilant à l’excès « d’amour » MAIS tout en gardant cette qualité d’empathie. 

 

En regard de ce cours, je trouve ce milieu riche et intéressant. Il nous fait prendre conscience de l’importance de la vie et de l’entourage. Etre acteur de la vie de ces jeunes est un réel aboutissement de vie. 

 

Au terme de ce cours, je constate que cet aspect de la profession m’intéresse et m’intrigue toujours autant voire plus.  .

 

Source

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Robaey, Ch. (2019 – 2020) cours sur les enfants malades- spécialisation en orthopédagogie. Haute Ecole de Defré – Bruxelles (Uccle).